De passage au salon du livre et de la biographie de Nîmes, pour présenter son dernier livre « Pourquoi tant d’E.N. ? » (précédemment chroniqué, ndlr), le critique littéraire Eric Naulleau a accepté de répondre à quelques unes de nos questions. Confidences….

>> Votre dernier livre est un recueil de vos chroniques sur divers médias (Paris Première, RTL etc…). Comment vous vient l’angle de vos critiques ? Vous écrivez sur différents thèmes, des films, des sportifs, des artistes, des personnalités politiques. Comment vous vient l’inspiration ? Avez-vous une méthode, des habitudes ?

Eric Naulleau : Je n’ai absolument aucune méthode. Ca vient au déclic. Tout dépend souvent de la première phrase. Je n’ai ni plan ni préparation. Parfois, même, aussi étonnant que cela puisse paraître, j’ai souvent l’idée de la dernière phrase dès le départ. Ca, ça m’est déjà arrivé. Je ne donnerai jamais de guide de la critique ou de la chronique parfaite, ça n’existe pas. C’est impossible !
Eric Naulleau

>> Votre livre est sorti en fin d’année dernière. Vous avez des premiers retours ? Qu’en pensent-vos lecteurs ? Ils vous écrivent ? pour vous dire quoi ?

E.N. : Les premiers retours sont plutôt bons. Je dis les choses telles que je les pense. Il y en a, à qui ça n’a pas plu. Ils me l’ont dit ou des amis à eux me l’ont dit. C’est ainsi. Je ne change rien. Je dis les choses. Je ne cherche pas le premier prix de camaraderie, loin de là. Je fais mon travail le plus honnêtement possible. J’essaie toujours d’être honnête et d’être celui qui est un peu le passeur de choses, celui qui permettra de faire découvrir certains auteurs, certaines bonnes découvertes, mais aussi de les « éloigner » de ceux que je n’ai pas aimés, mais cela, tout en restant honnête.

>> Une grande majorité des lecteurs qui vous parlent lors de ce salon, évoquent votre collaboration avec Eric Zemmour sur le plateau de Laurent Ruquier. Ils regrettent tous que ce soit fini. Ca a été un peu brutal comme clap de fin, non ?

E. Naulleau : On nous a dit quasiment du jour au lendemain que c’était fini. On nous a donné des explications, mais je ne les ai toujours pas comprises, aujourd’hui. On n’est pas fâchés avec Laurent Ruquier, mais ça a été très brutal. Par contre, une chose est sûre :  on a « Zemmour et Naulleau » sur Paris Première, on est les chefs et lui comme moi, et là, ça parle librement et comme on veut ! On ne revient pas en arrière. Chroniqueurs, critiques, comme on l’était chez Ruquier, ça c’est fini. Je vais de l’avant, je regarde droit devant, toujours !!