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Brillante analyse d’un monde complètement Foot…

Souvent décrits comme étant dépensiers, fêtards, fort peu intelligents, les footballeurs font beaucoup parler d’eux. Très souvent de façon péjorative.

Ecrit avant la coupe du monde au Brésil, cet excellent ouvrage décrypte finement l évolution des footballeurs français et notamment depuis la victoire historique en finale de la coupe du monde en 1998…

bo Sociologues de profession, ils ont minutieusement analysé l’attitude, le comportement ainsi que l’image donnée par différentes générations de joueurs français et tentent d’expliquer les évolutions qu’ils ont pu constater.

« Affreux, riches et méchants ?  Un autre regard sur les Bleus »
Stéphane Beaud
Editions La Découverte
12,50€/282 pages
http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Affreux__riches_et_mechants__-9782707182036.html

722 pages, imposant, jamais passionnant et  indigeste !

Ce livre, c’est un peu « Vis ma vie de ministre de la Culture » ! Lire la suite »

Mélancolique mais si bien écrit……

Quelques semaines après l’excellent « Riefenstahl », déjà édité chez Léo Scheer, (https://bullesdelivres.wordpress.com/2013/03/04/riefenstahl/), Lilian Auzas, jeune auteur rhodanien, poursuit avec brio son étude des sombres heures de l’Allemagne.

Dans ce nouveau roman, il raconte avec délicatesse la relation assez complexe entre Hanja Sauber et Gautier Maigné.  Ces deux êtres fragiles ont comme unique relation commune, le psychanalyste allemand Hector Trauerspiel. Ce docteur a suivi durant des années la jeune femme comme patiente et a récemment rencontré le jeune Gautier.

 » Hanja avait toujours paru perturbée ou angoissée aux yeux de Gautier. Elle semblait traumatisée par quelque chose survenu dans son passé. Le nazisme. Oui, Hanja était allemande. Ils en avaient déjà parlé maintes fois tous les deux sans que sa voisine entrât jamais dans les détails…..  « 

« La voix impitoyable »
Lilian Auzas
Editions Léo Scheer
17€ /  132 pages.
http://www.leoscheer.com/spip.php?article2351

Touchant..

Ce roman se laisse lire très agréablement. Il raconte la vie d’un homme, installé à Sienne, seul dans une très grande maison. Cet homme fragile va, petit à petit, perdre ses repères….

Malgré un début quelque poussif, on se laisse prendre par un récit captivant et remarquablement bien écrit. Les 150 pages de ce texte se laissent lire avec plaisir.

« Dès que le soleil avait disparu derrière le Monté Maggio, la première cloche du soir sonnait. J’aimais cette heure où les passants se faisaient rares. Il y a quelques années, avant que la nuit ne soit devenue dangereuses pour les ennemis de Pandolfo Petrucci, j’allais au hasard des rues, avec pour seules lumières les flammes des oratoires. Au passage, j’entendais le cri régulier de la sentinelle et les pas cadencés des soldats de la garde. Je revenais, lorsque sonnait la dernière cloche, à la nuit tombée, pour le repas du soir. »

« La fresque »
Eliane Serdan
Editions Serge Safran
12,50€/154 pages
http://www.sergesafranediteur.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=311:eliane-serdan-la-fresque&catid=38:a-paraitre

Complet, concis, honnête…

L’ex sélectionneur national raconte avec sincérité, ses longues années à la tête des « Bleus ».

Ses relations en dents de scie avec les médias, ses moments de doute, ses difficultés à faire revenir Zizou et Thuram en Equipe de France, les relations dans son staff et dans son équipe, la cruelle déception de la défaite en finale en coupe du monde face à l’Italie en 2006, le coup de tête de Zidane sur Materrazzi, il n’esquive aucun sujet !
seul.dome nech

Basé sur des « carnets de bord » et autres prises de notes, dont le livre ne présente malheureusement aucune copie, l’entraîneur rhodanien raconte avec autant de franchise que de précision, sa vision du travail qu’il a effectué à la tête de l’Equipe de France…

Raymond Domenech
Editions Flammarion.
360 pages/19,90€
http://editions.flammarion.com/Albums_Detail.cfm?ID=43203&levelCode=home

C‘est autour d’un verre de soda sur une petite place du centre-ville de Montpellier que Philippe Besson nous a accordé une interview. En toute décontraction….

Bulles de Livres : Vous avez aujourd’hui 46 ans. Vous êtes juriste de profession. Vous avez écrit votre premier roman (« En l’absence des hommes », éditions Julliard, ndlr), alors que vous aviez alors 34, 35 ans.  Vous êtes devenu écrivain sur le tard. Comment cela se fait-il ?
Philippe Besson. J’ai grandi dans le Poitou. J’ai passé mon bac dans un lycée de Bordeaux. Je suis effectivement devenu juriste en droit social. J’ai commencé à travailler. De par mon métier, je me suis retrouvé exilé deux fois pour une durée de six mois, à Buenos Aires, en Argentine et au Canada. J’avais une vie d’exilé, j’avais un peu plus de temps pour moi. J’ai mis ce temps à profit pour écrire. Puis, avec le succès du premier roman, j’ai décidé d’en faire mon métier.

BdL : Que ce soit dans votre dernier roman (*) ou dans le précédent (« Une Bonne raison de se tuer », aux éditions Julliard, ndlr.), vos récits évoquent des sujets mélancoliques, tristes. Comment l’expliquez-vous ? Est ce une volonté de votre part ?
Ph. Besson  : La raison en est simple. Il n’existe pas de littérature heureuse. Si l’on demande à quiconque de citer dix oeuvres littéraires majeures qui se terminent bien, il pourra à la rigueur en citer un voir deux exemples. Par contre, des récits tristes et qui sont pourtant des chefs-d’oeuvre de la littérature, il en existe beaucoup. Je crois que les histoires heureuses ne sont pas vraiment des histoires. Il faut dire aussi, pour en revenir à mon précédent livre que, la thématique du suicide est quelque chose qui m’intéresse. C’est quelque chose de fort.

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BdL : Vos derniers livres sont tous des succès populaires. Vos récits sont concrets, précis, souvent écrits au présent. Est-ce une volonté particulière de votre part ou  est ce que les histoires que vous y racontez, vous obligent à écrire au présent ?
Ph.B : Il y a de cela, mais je trouve aussi que le présent donne du concret aux choses. Avec le présent, on est direct.  il n’y a aucune distance. En écrivant comme ça, on est dans la précision. Je préfère écrire au présent. Par exemple, je préfère décrire un objet, un lieu pour que les gens sachent ou l’on est. Je décrirais davantage ce verre (il désigne et soulève son verre de soda,ndlr), que les gens qui viennent de passer.

dernier roman : « De là, on voit la mer. »
Philippe Besson
Editions Julliard
216 pages/19€
http://www.julliard.fr/site/de_la_on_voit_la_mer_&100&9782260020707.html

Captivant, prenant, réaliste, vif….

Avec ce roman, Giuseppe Genna nous fait découvrir le monde instable et ultra-moderne de la téléphonie mobile par le prisme du « Mental », un homme d’affaires calculateur, intelligent, puissant, et particulièrement épicurien….

Voyageant aux quatre coins de l’Europe, le businessman transalpin, personnage central de ce thriller, va découvrir que dans sa vie intime, rien ne se passe en fait comme il l’imagine.

Ce livre restera dans l’esprit, dans l’inconscient de tous ceux qui l’auront lu tant les personnages sont intéressants, réalistes, prenants et grâce au rythme tonique, vif du récit qui est aussi une vraie satire sociale du monde du travail moderne.

L’année-Lumière
Giuseppe Genna
Editions Métailié Noir / 19€
http://www.editions-metailie.com/fiche_livre.php?id_livre=1072