Archives des articles tagués amoureux

Yann,

Considérant que « Naissance » est ton meilleur ouvrage depuis que tu es écrivain, il faut se résoudre : « Une simple lettre d’amour » est ton pire écrit, et sans contestation possible. Indigeste, pathétique, d’une désespérante platitude, poussif…

Imbuvable par moment, indigent à d’autres. Le début du livre est simplement pourri ! Certaines phrases ne sont que de la rhétorique. L’auteur écrit pour le plaisir d’écrire et ne porte qu’un intérêt limité au fait que son lecteur le comprenne……… ou pas !
SaurelLo
Ce livre est à oublier, à ranger dans la bibliothèque des livres qu’on ne veut plus voir nulle part et surtout que personne ne prend plaisir à lire !

Disons le simplement : Un échec retentissant !

« Une simple lettre d’amour »
Yann Moix
144 pages/13€
Editions Grasset
http://www.grasset.fr/une-simple-lettre-damour-9782246857693

La vie de 4 adolescents au début du XXIe siècle…

Pour un premier roman, c’est un coup de maître !!!

Dans ce récit particulièrement agréable à lire, l’auteur Jérémy Sebbane nous fait partager la vie d’Aaron, Dana, Lisa et Michaël. Quatre lycéens comme on en a sûrement tous connus ! Lisa aime Aaron, qui aime Michaël, qui aime Dana… Tour à tour amis puis brouillés, voir parfois plus ou moins rivaux… Les quatre adolescents vont vivre plusieurs années charnières de leurs existences sous les yeux du lecteur.

L’écriture fluide et tonique de l’auteur oblige presque le lecteur à ne pas décrocher ; mais bien loin de toute « contrainte », il se retrouve pris dans les remous de la vie d’adolescents tantôt énervés, tantôt tristes voir tourmentés…

Avenir, conflits avec les parents, politique, résultats scolaires, chagrins, amour, confidences, déceptions amoureuses… L’auteur parvient à tout nous faire vivre de façon relativement légère, même dans les moments les plus embarrassants de la vie de chacun des protagonistes…

Par ce premier roman très réussi, l’auteur nous fait partager la période complexe du passage de l’adolescence à l’âge adulte de jeunes issus d’une génération débrouillarde, insouciante et hyper-connectée…

« Après quoi on court »
Jérémy Sebbane
Editions Héloïse d’Ormesson.
14,90€/320 pages
http://www.gillesparis.com/fich_apres_quoi_on_court.html

Une rencontre bouleversante….

Ces deux-là n’auraient jamais dû se rencontrer. Et pourtant..

C’est justement suite à sa tentative (ratée) de suicide à lui qu’elle va délicatement s’immiscer dans sa vie d’homme…… Lire la suite »

Intéressant et original !

Ce petit livret blanc referme seize petites tranches de vie racontées avec finesse, même si certaines de ces histoires racontent des moments pénibles (suicide, séparation….)
amourfacebook.8!

L’auteur, Eric Neirynck, parvient dans chacune des brèves que compose ce livre, à nous emmener quelques instants dans une bulle à chaque fois différente. Toutes sont indépendantes. Il ne s’agit pas d’un récit en autant de petits chapitres, et cela rend d’autant plus agréable la lecture de ce recueil de nouvelles..

Voilà un petit livret qu’on prend plaisir à lire. Les brèves histoires que l’on peut lire sont attendrissantes, sympathiques, sans être consensuelles ni ennuyeuses, niaises…

« Facebook, mon amour »
Eric Neirynck
56 pages/4,90€

Le crû Labro 2013 est un très bon crû !

L’auteur de nombreux best-sellers français signe là un récit plein de finesse. Là où certains appellent le hasard, Philippe Labro, lui, préfère évoquer, à l’instar d’Einstein, le terme de « flûtiste invisible » pour parler de cette « main », de cette « touche » invisible qui pourrait guider nos destinées, nos vies.
labro !

Dans ce roman, l’auteur montre que les liens difficilement perceptibles au départ, sont en fait interdépendants les unes des autres. Les frontières entre ces trois vies sont fines et l’écrivain excelle dans l’art de les brouiller et de les relier…

« Le flûtiste invisible »
Philippe Labro
Editions Gallimard
192 pages/17€
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/Le-flutiste-invisible

Une rafraichissante promenade dans Paris……

Tout en douceur, bien aidé par une écriture fluide, on suit au travers des 400 pages de ce récit, les péripéties de Doria et de ses proches dans son quartier résidentiel de la capitale. Rencontres amoureuses plus ou moins fortfuites, soirées dans les bars, soucis personnels.
tboelie

L’auteure, Tonie Behar, elle-même parisienne, ajoute une délicieuse touche d’humour dans cette comédie romantique très réussie. Chaque personnage (Doria, Max, le BG etc…) prend naturellement sa place dans le récit, sans faire tâche ni faire de l’ombre. Une belle histoire racontée avec légèreté et qui permet de redécouvrir certains coins de Paris, sans même s’en rendre compte !

« Grands boulevards »

Tonie Behar
Editions JC Lattès
18€/404 pages
http://www.editions-jclattes.fr/livre-grands-boulevards-tonie-behar-487797

Récit aussi délicieux que surréaliste..

Le pitch proposé sur la 4e de couverture est dérangeant, intriguant : « Le 15 septembre 2010, Arthur Dreyfuss, vêtu de son caleçon fétiche, regarde un épisode des Soprano, quand on frappe à sa porte.  Il ouvre. Scarlett Johansson.        Il a vingt ans, il est garagiste. Elle a vingt-six ans, et quelque chose de cassé ». 

Intriguant, oui, mais tellement réussi. L’auteur nous emmène avec lui dans cette histoire irréelle, en la rendant concrète, réaliste. Avec des phrases finement ciselées, on se laisse embarquer avec malice par l’auteur. On vit quasiment l’histoire en temps réel, avec ce jeune mécano….

Même si l’histoire se déroule au fin fond de la champêtre normandie et que le « scénario » n’est pas crédible, le lecteur se laisse porter par ce récit si réussi, des phrases qui font mouche, un humour fin mais efficace

 » Scarlett Johansson venait, en septembre 2010, de faire une fugue parce que son couple battait de l’aile. (Elle demandera le divorce trois mois plus tard, avant une passade parisienne sans grande conviction avec Kieran Culkin…..). Scarlett Johansson avait eu l’idée de se rendre au 36e Festival du film américain de Deauville et, au dernier moment, avait bifurqué. Comme beaucoup de gens malheureux qui veulent se perdre pour qu’on les retrouve »……

Un roman très réussi par un auteur à suivre dans les prochaines années..

Grégoire Delacourt
Editions JC Lattès / 17€
264 pages
http://www.editions-jclattes.fr/livre-la-premiere-chose-qu-on-regarde-gregoire-delacourt-472150
site web de l’auteur : www.gregoiredelacourt.com

Un récit érotique soft, grand public

Au travers des 180 pages de ce livre, on suit la vie d’une jeune femme adulte en région parisienne. On la suit dans toute sa vie qu’elle soit professionnelle,  mais aussi et surtout privée et intime.

Même si certaines descriptions de scène sont longues et frisent avec l’ennui, ce livre plaira assurément à ceux qui veulent se faire plaisir (dans tous les sens du terme) en lisant un récit décalé, original et coquin à la fois.

« Carnet sexuel d’une femme de chambre. »
Eric Mouzat.
Editions La Musardine / 15,30€
182 pages.
http://www.lamusardine.com/editions-la-musardine/la-musardine/mouzat-eric/11975-carnet-sexuel-d-une-femme-de-chambre.html

Jamais un livre n’a aussi bien porté son titre !!

Délicat, doux, léger…. Tous les synonymes de la douceur et de la légèreté pourrait s’appliquer à ce roman de David Foenkinos. L’histoire peut paraître difficilement crédible, mais à la rigueur, c’est peu important tant le livre est bien écrit.

Sans perdre son lecteur dans d’interminables détails superflus, l’auteur parvient à nous faire vivre avec simplicité, chaque moment de cette histoire d’amour, les bons comme les mauvais….

Pffff…..  Franchement décevant !

Le concept, l’idée de fond était franchement très bien trouvée, bien vue : Faire parler la dernière compagne de l’un des plus grands criminels français des 50 dernières années pour rétablir « sa » vérité sur la vie d’un mec dont on a « dit tout et très souvent n’importe quoi » (dixit l’auteur elle-même au début de son livre.)
Et, malheureusement……  Le livre contient énormément de détails sur tout et surtout pour rien ou en tout cas, pas grand chose……
Globalement le livre est particulièrement ennuyeux… Entre les choses qu’elle écrit et finalement pas (« j’ose pas l’écrire comme ça… etc..) et les choses qu’elle ne dit pas par pudeur, c’est un raté.

Pour reprendre une expression de l’auteure Sylvia Jeanjacquot à plusieurs reprises, « je n’ai pas voulu l’écrire », alors n’ayez pas l’envie de le lire 😉

« Ma vie avec Mesrine : sa dernière compagne parle. »
Sylvia Jeanjacquot
Editions Plon / 17€
http://www.plon.fr/ficheLivre.php?livre=9782259214360